Pour terminer ce thème, je voudrais revenir sur le principe du recadrage dont je parlais dans mon dernier post. J’avais fait remarquer que, lors des prises de vues, je ne voyais pas ce que la photo allait rendre, les reflets de lumière dans le courant de la rivière changeant trop rapidement. Ce n’est que parce que la vitesse d’obturation est très rapide (entre 1/800e et 1/2000e) que les reflets et donc les couleurs et les textures se figent et apparaissent sur la photo visualisée sur l’ordinateur. Toutefois, le cadrage reste intuitif et peut rendre soit des photos bien composées (ou mal composées aussi et il y en a des dizaines), soit des photos dont seule une partie est esthétiquement intéressante.

C’est cette partie-là que le recadrage vise à mettre en valeur. J’ai arbitrairement choisi pour cette fois-ci de recadrer carré, en gardant toutefois une résolution suffisante pour que la netteté soit acceptable. Je me suis surtout attaché à faire ressortir les contrastes, les textures, l’équilibre des masses de couleur en essayant d’oublier que j’ai sous les yeux de l’eau avec divers éléments réels pour visualiser plutôt des motifs, des signes, des lignes, des formes ou des directions.